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Rien qu'un monde, toute une histoire, plus qu'une légende...
 
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 :: Indigo :: , projet sur lak.

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Baba0rum
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Baba0rum


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MessageSujet: :: Indigo :: , projet sur lak.   :: Indigo :: , projet sur lak. Icon_minitimeMer 23 Déc - 13:17

Bon alowrs 8D

J'ai un projet en collaboratin avec Starto0oneur.


Alors en fait, ça va s'appeller "Indigo"(pas du tout la même chose que Indigo: Facility).

L'histoire:

Alessia (prénom italien) vit avec ses parents. Son frère est partie dans un internat (pour le lycée). ET ! Cette Alessia, elle rêve d'un monde neutre, sans bien, ni mal. Un an après, Alessia part à son tour dans l'internat, le même que son frère (Paul). Elle est dans sa chambre, voilà, ETC... Elle décide de rendre une petite visite à son frère. Mais ça tourne mal; presque à la bagarre. Alessia est en pleurs, Paul en rogne. La nuit, elle rêve plus que jamais de son monde à elle, tout blanc, ou rien n'existe. ET ! Il va se passer quelque chose. Niark, niark, je ne vous en dit pas plus (pour le moment) Twisted Evil .


:: Indigo :: , projet sur lak. 8-9210




Projet pas avant 2012 (ce sera un film).


J'mettrais aussi surement des descriptions de personnages, de lieu, ou de petites anecdotes concernant la famille d'Alessia. Sleep je vous comprend, ce topic est à mourir d'ennuie

T-T T_T :: Indigo :: , projet sur lak. 99259 :: Indigo :: , projet sur lak. 439756

Alessia (personnage principal) :

Elle a 15 ans, dans un an, elle va partir dans un internat, au même que son frère, pour faire son lycée. C'est une fille rêveuse, intelligente, mais lorsqu'elle a un objectif à atteindre, elle fait tout pour l'obtenir. Des longs cheveux bruns lui tombant jusqu'à la taille lui bordent un visage sans défaut, avec ses yeux le plus souvent verts, mais qui changent parfois de couleur,une bouche plpeuse mais-pas-trop-quand-même et un nez droit et petit. Pour tout dire, elle est belle. D'ailleurs, quand elle sera à l'internat, celà lui portera quelques avantages 8D ! Alessia est très peu ordonnée et pas non plus très organisée. Chaque soir, après tous ses devoirs et après avoir mangé avec sa famille, elle va dans le jardin - même si il fait froid - pour rêver éveillée, et penser à son monde blanc auquel elle attache tant d'importance. Parfois elle emporte un livre pour s'inspirer.

:: Indigo :: , projet sur lak. Bhxgtj10

Bref chalut les chens, che m'en vais ! 8D 8D 8D Bye
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KatsumiK
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MessageSujet: Re: :: Indigo :: , projet sur lak.   :: Indigo :: , projet sur lak. Icon_minitimeVen 25 Déc - 12:58

Wah elle a l'air bien prometteuse cette histoire =P Et ça va nous changer des séries !

Vivement le film =D

2012 wak !!
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Baba0rum
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MessageSujet: Re: :: Indigo :: , projet sur lak.   :: Indigo :: , projet sur lak. Icon_minitimeVen 22 Jan - 21:30

Bon pour l'instant je l'écris plus que je ne le réalise, donc voici les 6 premières pages Very Happy :


La Sicile est l'île la plus belle du monde. C'est totalement impossible de faire mieux. Du soleil, des oranges, des citrons et de la bonne humeur à n'en plus finir. Voilà en clair à quoi se résume la Sicile. De plus, l'italien est une belle langue. Enfin je crois, je n'ai appris que l'anglais et un tout petit peu de français à part ma langue natale. Mais cette belle île, l'île du paradis, je vais devoir la quitter. Dans un an. Pour rejoindre le sinistre internat de mon frère, à Rome. Et mon frère, je l'aime, mais je ne le supporte pas. J'ai intérêt à en profiter. Profiter du soleil. De mon soleil. Un an.

Il y a un peu moins d'un mois, d'ailleurs. Mon frère Paul allait à l'aéroport pour prendre le vol vers Rome. Il avait été admis. Pourtant, cet internat - ou pensionnat, comme disaient mes parents - avait une forte réputation, et n'acceptait que les meilleurs. Mon frère n'était pas trop intellectuel. Je ne le voyais jamais étudier. Il devait réviser en cachette. Ah...Si on m'avait dit encore un peu plus avant qu'il allait partir vers ce pensionnat, je me serait roulée par terre, incapable de me retenir de rire. Ca aurait été aussi étonnant que de voir pousser de l'herbe bleu sur un canapé rose à pois verts. Et aux rayures jaunes. Mais il avait été admis.

Si je réussissait mon examen d'entrée, j'irais à mon tour à l'internat de Rome. Mais si Paul y était parvenu, il n'y avait pas d'inquiétude. J'avais certainement un quotient intellectuel deux fois plus élevé que le sien, son cerveau tout velu incapable de rester trois minutes sans avoir une "idée du siècle", comme il disait. Si on l'avait écouté, la maison aurait été incendié plus de cent mille fois.

Je sortais du collège. Je venais d'avoir vécu une journée particulièrement ennuyeuse parmi tant d'autres. J'avais des tas et des tas de devoirs. En français, en maths, en physique-chimie, en S.V.T., et en histoire. Je n'étais pas sortie de l'auberge. Je n'avais qu'une heure. Après, une douche s'imposerait - je puais la sueur -, puis ensuite je devrais manger une bonne vielle pizza aux champignons comme on les aime, ensuite ma mère me mettrais devant ces documentaires qui prévoient la fin du monde à cause des problèmes écologiques. D'accord, la situation est grave. Mais c'est tout de même pas la peine d'être aussi pessimiste !

Comme j'avais oublié mes clés - et ce n'était pas la première fois - j'ai pris celle de secours, sous le nain de jardin qui porte une hache, à côté des arbres. J'entrai. La maison était déserte. Ma mère devrait être là; mon père était au travail jusqu'à deux heures du matin, le plus souvent - il était journaliste. J'entrai dans la cuisine pour prendre du pain, je "crevais la dalle". Un papier était posé sur la table recouverte d'une nappe jaune. Tiens ? C'est l'écriture de ma mère. Peut-être que ça va expliquer son absence... Je pris le papier dans mes mains déjà couvertes de miettes.

" Ma chère Sofia,

Nous ne te l'avions pas dit pour te faire une surprise d'anniversaire, qui est dans une semaine. Comme il n'y a plus ton frère, nous avons décidés d'adopter une petite hawaïenne de 12 ans. Elle s'appelle Naïma, elle partagera ta chambre. Je suis partie aujourd'hui, quand tu étais encore au collège, pour Hawaï. Je serais de retour demain, aux environs de 14 heures. Prends soin de toi, et de ton père. J'ai laissé des billets de 50 € sur ta table de chevet, pour te débrouiller.

Je t'aime,

Maman."

Oh...

ok...

Je vois.

Je n'en revenais pas. Mais qu'est-ce qu'il lui est passé par la tête ? On n'adopte pas un enfant comme ça ! Qui, en plus, va partager ma chambre deux fois plus petite que celle de Paul ! Mais pourquoi donc cette Naïma n'irait pas dans la chambre de on frère ? Vraiment débile. J'étais à la fois incrédule, et en colère. Je déchira le papier en deux, puis en quatre, puis en huit, puis en seize, et le jeta à la poubelle furieusement. Je sortie de la cuisine et entra dans le salon. Je m'affalai sur le canapé, prit la télécommande et allumai la télévision. Je tripotai les boutons pendant deux bonnes minutes, mettant au hasard une chaîne. Ca tomba sur les dessins-animés pour enfants en bas-âge. Suuuuuper. Tandis que des soleils et des cœurs dotés d'yeux et de parole applaudissaient un arc-en-ciel venant de sauver leur jolie planète rose, je soupirai. Je zappai, cherchant une chaîne VRAIMENT intéressante. Mais il n'y avait absolument rien. Je soupirai une nouvelle fois, et éteignis le poste. Je me levai. L'ambiance dans la maison était monocorde. Monotone. Je m'ennuyais. A mourir. Bah, si je faisais mes devoirs ? Moui, ce serait intelligent, au moins. Pas comme cette série débile où les méchants envahissent précisément l'Amérique. C'est bête. Alors les gentils vont construire une super bombe pour tout démolir. Et puisqu'on démolit tout, on démolit aussi les méchants. Logique. Le problème, c'est que tout le monde connaît la fin. Quelqu'un va sauver le monde, infiltrer la station des très très très méchants et tuer à l'aide de sa super force le chef dirigeant les opérations. Je parierais tout l'argent du monde que ça finit comme ça.

Je pris mon sac de cours sur une épaule et me dirigeai cette fois ci vers ma jolie chambre toute mauve, violette et indigo. Encore un soupir, avant de pousser la porte et aller vers mon bureau en bois clair. Je le balayai du regard, en pensant qu'après, je devrais le ranger si je ne voulais pas provoquer une crise de nerfs de maman lorsqu'elle rentrerais d'où, déjà ? Ah oui, de Hawaï. Avec sa précieuse Naïma. Je vis une petite liasse de billets de cinquante euros sur ma table de chevet, comme l'avait indiqué ma mère. Tsss...Je croyais qu'il y en avait "quelques". Ma mère s'inquiète vraiment trop pour moi et pour mon père. Je peux savoir comment je peux dépenser quelques centaines d'euros en moins de deux jours ? je soupirai pour la quatrième fois depuis que j'étais rentrée. Je commençai par la physique. Finalement, j'aurais bien plus qu'une heure pour boucler le tout.

J'adorais rester toute seule à la maison, quelques temps. Je mettais la musique hyper fort et effectuais une danse endiablée. Le but étant de rester plus de cinq minutes sans que les voisins furieux viennent sonner à la porte. Mais là, malheureusement, j'avais vraiment trop de devoirs. De la veille pour le lendemain. Si j'ai fini avant minuit, je me promis que j'éplucherais chaque livre de la bibliothèque tout près de chez moi. Après tout, je n'avais plus qu'un an. Finalement, à l'heure du dîner, je n'avais toujours pas fini mes devoirs. Je n'avais pas résistée à la tentation - j'avais craquée. Pendant dix minutes, j'ai dansé sur un rythme très rock and roll, avec une banane en guise de micro, jusqu'à ce que mes voisins de droite toquent à la porte de chêne pour me demander ironiquement et furieusement si j'avais invité chez moi les Beatles et mis des milliers de micros très puissants autour d'eux. Je leur claquai la porte au nez en riant et je baissai le son de la musique en arrêtant de danser. Ensuite mon sourire s'évanouit, en me rappelant de la pile de feuilles malheureusement haute des devoirs qui m'attendait sur mon bureau. Je me dirigea alors d'un pas lourd et maussade vers ma chambre.

Me voici au français. Rédaction à faire pour demain. Avec un thème parfaitement banal - "Racontez au présent de l'indicatif votre plus grand rêve, avec les raisons de ce même rêve et ce que vous ferez pour l'obtenir". Rien qu'à cette consigne, je baillai. J'avais faim. J'aurais dû manger depuis une heure au moins, et je n'aurais pas dû danser pendant dix minutes.

Je décidai de commander une pizza. J'avais carrément la flemme de cuisiner. Je cherchai un peu dans les pagine gialle et trouvai une petite pizzeria à l'air sympa. Je composai le numéro et commandai Una prociutto. Dans trente minutes environ, je pourrais satisfaire mon appétit. Je soupirai une cinquième fois. Et retournai une nouvelle fois dans ma chambre. Combien d'aller retour à ma chambre ferais-je jusqu'à la fin de la journée ? Et combien de fois soupirai-je ?

Toujours est-il que je planais devant ma feuille blanche. Ce n'est pas parce que je n'avais pas d'idées pour la rédaction. Non, je savais parfaitement ce que je désirais par dessus tout. Mais je ne savais pas comment le formuler. De plus, cela me gênait. La prof de français avait le don de nous imposer des consignes qu'il ne fallait pas imposer. Je soupirai encore une fois. Encore un peu plus et je serais élue "reine des soupirs". Je commençai à écrire, prise d'une soudaine inspiration.

"Je rêve d'un monde blanc. Un monde où il n'existe ni le bien, ni le mal. Un monde neutre.".

Pff... Difficile, ce sujet ! Comment pourrai-je décrire un monde qui n'existe pas ? Comment pourrais-je dire ce à quoi je serais prête pour avoir quelque chose qui de toute façon n'existe pas ? Et comment pourrais-je dire pourquoi j'en veux un ? Je le sais très bien, mais comment le décrire ?

Mes questions enragés furent interrompues par la sonnette qui venait de retentir. Je jetai un coup d'œil vers la fenêtre. le livreur de pizza. Déjà ? Il a fait vite. Je descendis les escaliers à toute allure, risquant plusieurs fois de casser les précieux bibelots en porcelaine de maman maladroitement posés par elle sur la rampe. J'ouvris la porte, et un boutonneux me sourit, me tendant une boîte à pizza à l'air chaud avec une petite feuille blanche - certainement la note - posée dessus. Je lui dit Buon giorno et lui tendis les sept euros cinquante que je lui devais. Lui me donna la pizza. Je lui dit cette fois-ci Arrivederci et fermai doucement la porte. J'humai l'odeur qui s'échappait de la boîte. Mh...J'allais me régaler. Je me dirigeai vers le salon. J'espérais qu'il y aurait des choses intéressantes, du moins plus spirituelles que la dernière fois que j'avais allumé le poste de télévision. J'appuyai sur le bouton et m'affalai, une nouvelle fois, sur le canapé.

La pizza était vraiment bonne. Je me suis demandé pourquoi, à la place de faire de simples livraisons, ils n'ouvriraient pas un restaurant. Peut-être qu'ils n'avaient pas assez d'argent...Je tombai sur une émission à l'air assez intéressant, parlant de la chasse des animaux marins. Baleines et requins, surtout. Alors je portai mon attention sur l'écran tout bleu marine, à cause des profondeurs des abysses.

Une heure après, il était vingt et une heures. Je pouvais encore veiller jusqu'à vingt deux heures trente. Peut-être même un peu plus tard, vu que demain, c'était le début du week-end. Je me levai et me dirigeai vers la poubelle de la cuisine pour jeter la boîte vide et toute tâchée de sauce tomate de ma Prociutto et puis, je pris un livre dans la grande bibliothèque du salon. Lorsque que je tenais un livre, je pouvais veiller des heures et des heures. La magie de la littérature, sûrement. J'optai pour du classique. Cyrano de Bergerac ferait l'affaire. J'adorais cette pièce de Rostand. C'était le style qui me convenait le plus. A mon avis, du moins.

A un peu plus que minuit, j'étais encore toute en éveil. Il me fallu quelques minutes pour réaliser que j'avais dépassé de quasiment deux heures l'heure à laquelle je devais me coucher au plus tard. Je baillai. Finalement, quand je fermais le livre, je m'aperçu que j'étais extrêmement fatiguée. Je fermai les yeux.

Le lendemain, je me réveillai, toute fraîche, reposée par une belle nuit de sommeil. Je me levai. En entendant des gros ronflements venant de la salle d'à côté, j'en ai conclus que mon père était rentré. Espérons maintenant qu'il ne repartira pas trop tôt.

Je me levai, me dirigeant vers la cuisine pour un bon petit déjeuner comme on les aime. Biscottes, et yaourt. Parfait. J'étais à présent parfaitement en forme. Un bout de papier dépassant du sac de mon père, posé sur la table, attira mon regard. Je voyais un fragment d'une photo, qui représentait des pierres s'empilant les uns sur les autres, laissant paraître de temps à autre - Berk ! - des corps ensanglantés. Je m'approchai, curieuse et effrayée de ces corps étendues dessus et dessous - entre deux, aussi - des morceaux de bâtiment ( je crois ). Je prit le journal d'un geste vif, laissant paraître les gros titres

TREMBLEMENT DE TERRE DE MAGNITUDE 7 A ROME : PLUS DE 300 MORTS.

Hein ? Quoi ? C'est pas possible ! Pas à Rome ! Non ! Et mon frère, alors ? Il était à Rome, lui aussi ! Faisait-il partit de ces trois cents malheureux qui avaient périt dans ce tremblement de terre ? Non. Non, non et non. Il n'était pas mort. Et certainement pas blessé. Il était vivant. Ce n'était pas possible autrement. Sinon, elle aurait été prévenue. Sinon, son père ne ronflerait pas aussi fort et paisiblement. En plus, l'internat était assez éloigné du centre. Il était même en banlieue. Alors, pas de quoi s'inquiéter. La sueur arrêta de couler sur mon front. Je me passai la main dessus, pour la faire sécher. J'essayais de me rassurer de tout mon possible. J'avais bien l'intention de me débarrasser de cette grosse boule dans mon ventre. Je m'assis sur la table. Je plaquai mes mains sur le bord et penchai ma tête en avant. Je respirai fréquemment. Je me mis en position de yoga, histoire de me détendre. Je pris un verre d'eau préalablement préparé, et je bus le liquide translucide aux nuances de bleu à cause du verre. Comme un rituel pour moi, après avoir bu, j'eu le hoquet. Ca m'énerva. Je me levai, pour aller m'habiller, mais toujours aussi inquiète.

Après m'être habillé, je décidai que pour éloigner mes idées noires, il fallait que je sorte. L'automne était arrivé il y a deux semaines, et comme j'étais frileuse, il fallait que je me couvre. Je prit un manteau, et sortit.

Comme je l'avais prédit, il faisait froid. Il ne neigeait pas, mais il y avait beaucoup de vent. D'ailleurs, j'hésitais à continuer. Mes cheveux bruns battaient mon visage. Après quelques minutes d'hésitation, je décidai de rentrer.

Ce soir-là, je me couchai de bonne heure, pour éviter la grasse mat' demain et me mettre tout de suite à mes devoirs. Mon père était repartie - j'étais de nouveau seule. Je fis ma toilette, me mit en pyjama et me pelotonnai dans ma couette. Fais de beaux rêves, Sofia...

Cette nuit-là, je fis un drôle de rêve. J'avais l'impression d'être au cœur de ma rédaction, celle que je devais faire pour Lundi. J'étais sur les nuages, avec des maisons toutes blanches, des personnes toutes blanches, bref, tout était blanc. J'avais l'impression d'être au monde de la pâte à sel. Puis quelqu'un s'avança vers moi. A l'inverse des autres, il avait des cheveux un peu bleus, tandis que les autres restaient neutres, blancs. Tout blanc. C'est alors que je remarquai qu'un bout de papier recouvert de la lettre X puis d'un chiffre. Celui inscrit sur la personne s'avançant vers moi indiquant X n° 2. Puis il écarta les bras, ferma les yeux et sourit, en disant "Bienvenue au pays de tes rêves...". Puis le réveil sonna. Je me redressai en sursaut. Quel rêve étrange. Il paraissait pourtant...Si réel...

Puis, en me levant et me dirigeant vers la cuisine pour me rassasier, je m'aperçue qu'il y avait un bug. Ma mère était censée revenir hier, aux alentours de...Quatorze heures, je crois. Je reprenais la lettre griffonnée de ma mère. C'était bien ça. Mais alors, pourquoi n'était-elle pas là ?

Hum...Elle a peut-être eu un empêchement, un avion en retard ou en grève ? Je n'en savais fichtre rien. Et je voulais en savoir un peu plus. Evidemment. Il était question de ma mère tout de même, et de ma future sœur...

Deux heures plus tard. Pas envie de faire mes derniers devoirs.
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AHhh ! J'avais pas vu ça, je le lis dès que j'ai finis ma glace parce que là elle fond plus vite que je ne la mange alors j'en fous partout :: Indigo :: , projet sur lak. 92245
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MessageSujet: Re: :: Indigo :: , projet sur lak.   :: Indigo :: , projet sur lak. Icon_minitimeDim 20 Juin - 11:27

=0 .
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MessageSujet: Re: :: Indigo :: , projet sur lak.   :: Indigo :: , projet sur lak. Icon_minitimeDim 20 Juin - 13:02

Eh bah c'était chouette Very Happy J'ai bien aimé Very Happy Et j'my attendais pas du tout le coup du tremblement de Terre, en tout cas vivement la suite Twisted Evil
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MessageSujet: Re: :: Indigo :: , projet sur lak.   :: Indigo :: , projet sur lak. Icon_minitimeLun 21 Juin - 16:07

Je l'ai la suite :: Indigo :: , projet sur lak. Icon_twisted Mais sur l'autre ordi' Very Happy //SBANG//
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MessageSujet: Re: :: Indigo :: , projet sur lak.   :: Indigo :: , projet sur lak. Icon_minitimeLun 21 Juin - 17:26

bwek X°x !
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MessageSujet: Re: :: Indigo :: , projet sur lak.   :: Indigo :: , projet sur lak. Icon_minitimeVen 2 Juil - 6:26

And here the continued >x3

Un coup de fil avait retentie, un quart d'heure avant. J'avais espérée que c'était ma mère, mais non. De la pub. Bien sûr. Un dimanche matin...Vive les chieurs. Enfin bref. J'étais affalée sur le canapé, un yaourt vide posé sur la table basse. Je dormais presque.
Il fallu me donner des gifles à moi-même pour me décider à bouger. Tout d'abord, j'appelais ma mère sur son portable. Dès la première détonation, quelqu'un décrocha. C'était ma mère, avec sa voix affolée bien connue.
- Allô ? C'est toi Sofia ?
- Oui. Maman, pourquoi n'as-tu pas appelée avant ?
- Il y avait un bug sur mon portable. Une gentille dame a réussi à le débloquer.
- Ok.
- Il y a eu un retard. Un long retard. Naima et moi on a passées la nuit à l'hôtel. Normalement on sera de retour vers 15 heures. Je dois raccrocher, j'ai presque plus de crédit. A toute à l'heure !
- A toute à l'heure, maman...
Mais elle avait déjà raccrochée. Je ferais bientôt la connaissance de Naïma, l'hawaïenne de douze ans qui squattera ma chambre. Ma chambre ! J'y pensais. Elle était dans un état pas possible. J'avais beau être en colère contre elle d'office parce que je vivais très bien comme ça et que ma mère ne souhaitait pas la faire aller dans la chambre de Paolo, je ne voulais pas lui donner une mauvaise impression de ma personne. Je courrais littéralement vers ma chambre, au cas où ma mère et sa précieuse franchiraient la porte en chêne quatre heures avant celle prévue. J'entrai dans mon domaine. Quel capharnaüm ! Des vêtements étaient étendues par terre et sur les meubles, mes affaires de classe qui m'avaient servies la veille pour mes devoirs étaient encore présentes sur mon bureau couvert de peinture et mon uniforme tâché à cause des imbéciles de ma classe qui s'amusaient à catapulter du pain recouvert de ketchup sur tout ce qui bougeait et tout ce qui ne bougeait pas. Mon lit était défait, mon armoire ouverte. Bref, moi qui était si organisée d'habitude, j'avais du boulot. Je commençai tout de suite. Je n'avais pas l'éternité. Seulement quatre heures. Telle une tornade blanche, je courrais dans tous les sens, astiquant les vitres avec Monsieur Propre, rangeant avec mes mains, mes bras. J'ai même enlevée les toiles d'araignées avec des coups de balais acharnés. Après deux heures de travail incessant, ma chambre était parfaite. Enfin presque, vue que rien ni personne n'est parfait.
Juste le temps de me changer, de me coiffer et de nettoyer un peu la maison, et je déstressais. Je jetai un coup d'œil vers la grande horloge du salon, qui indiquait treize heures et vingt-huit minutes. J'avais encore du temps. Beaucoup de temps. Je commençai à me balancer d'avant en arrière sur le dossier du canapé. Je ne savais quoi faire. J'avais quelques devoirs, certes. Mais là, je n'en avais vraiment pas envie. Je soupirai. Puis me dirigeai vers la coupe de fruit posée sur la table, prit une pomme et partit vers la grande baie vitrée qui occupait tout un mur de la pièce.


Dehors, il faisait beau. J'entendais des oiseaux qui chantonnaient, les arbres étaient fleuris. On ne voyait pas l'approche de l'hiver. Même en Sicile, il fait parfois très froid. Des enfants jouaient avec leur cerf-volant, sur le sable fin de la plage. La plage... Je pouvais y aller, là. Sans m'ennuyer. La plage devant ma maison était un des seuls endroits où je pouvais rester des heures sans rien faire et sans péter les plombs. Je n'emportais pas mon maillot car il y avait trop de vent, et je sortais par la baie vitrée.

Contrairement à hier, il faisait très chaud. Mais le vent était tout de même très présent. Je retirai mes chaussures. Le sable fin sous la plante de mes pieds était toujours aussi agréable. Mon petit monde à moi, c'était là, c'était la plage, que j'allais malheureusement quitter dans pas si longtemps que ça. Je marchais, je marchais. Pendant longtemps, je ne faisais que ça.

De retour à la maison, je stressais à mort. Dans cinq minutes, ou sûrement un peu plus de temps, ouverte sera la porte. Je stressais à mort. A mort. Je m'affalai sur le canapé, en scrutant sans arrêt les secondes qui s'écoulaient, lentement, sur l'horloge.

5 minutes se sont écoulées. Toujours rien. Seulement le tic tac permanent de l'horloge. Je commençais à me ronger les ongles, en m'apercevant qu'il n'y avait plus rien à ronger. Zut. Je me levais, quand tout à coup, j'entendis un bruit qui me terrifia. Une clé qu'on tournait, dans la serrure de la grande porte d'entrée. J'ai failli pousser un cri. La porte s'ouvrit. Sur ma mère, en premier, puis sur ma "belle-sœur". Une jolie jeune fille de douze ans, à la peau bronzée, des cheveux marrons crépus et des yeux très noirs. Elle paraissait détendue. Elle avait un visage plein de sérénité et de franchise. Sa bouche fine mais jolie souriait. Elle portait des vêtements tout à fait normaux, jean et top bleu turquoise, mais sur elle, ça avait un petit effet exotique. Ses yeux pétillaient de curiosité, et ça apportait un effet..Charismatique sur elle. Ses légères paupières clignaient de temps à autres. Elle inspecta le hall, qui donnait sur la cuisine d'un côté, du couloir de l'autre, et du salon devant. Pour poser son regard sur moi.

Oh my god.

- Bonjour ! me lance-t-elle en agitant la main et fermant les yeux.

Oh my god.

Ensuite c'est au tour de ma mère de parler.

- Bonjour ma chérie ! Désolée pour ce retard, mais bon, tu en connais les causes. Je te présente Naïma !

La bouche souriante jusqu'aux oreilles, ma génitrice mis ses mains en sur les épaules de sa nouvelle petite protégée. Paralysée par la timidité, je me lance quand même:

- Bon..Bonjouuuuur.

Un sourire tout aussi timide. Puis rien. Encore un silence qui envahit la pièce. Tic-tac, tic-tac. L'horloge continue son manège. Quant à moi, je m'appuie les mains sur un petit meuble en bois qui sert de vide-bazar. Dedans, je sais qu'il y a les anciennes clés de notre ancienne maison, de nombreuses boîtes à cure-dents, qu'ils soient utilisés ou pas, de vielles bouteilles de vin gagnées à de diverses tombolas, et plein de choses qu'on a oublié depuis des années.

Rompant le silence, ma mère s'exclame d'un temps enjoué, mettant ses mains sur ses hanches :

- Bon ! Naïma, tu dois être horriiiiblement fatiguée après tout ce trajet ! Viens donc visiter la maison ! Et je suppose que tu ne diras pas non à un boooon chocolat chaud !

On aurait dit une mère poule. Elle montra donc successivement le salon, la cuisine, la première salle de bain, "ma" chambre, la sienne, celle de Paolo, les toilettes individuels, la deuxième salle de bain, le bureau, le jardin, et enfin, le garage.

Puis elle commença à blablater le règles de vie, la répartition des tâches, et lorsque je m'apprêtai à rejoindre mon cher Cyrano de Bergerac dans "ma" chambre, ma mère amena la discussion sur où Naïma dormira et me demanda de rester.

- Donc, Sofia, tu partageras dès maintenant ta chambre avec Naïma. Tu lui expliqueras le fonctionnement du collège et après on ira : 1.- Acheter le reste des fournitures scolaires, et 2.- Visiter le collège. Mais tout d'abord, je vais préparer le chocolat chaud pendant que tu aideras Naïma a défaire ses valises.

Et c'est ainsi que nous partions vers ma chambre, Naïma et moi, toujours une grimace affichée sur mon visage. Alors qu'elle se présentait rayonnante. Je sentais quelque chose en elle de rassurant, de serein. J'allais me méfier. En tout cas une chose était certaines, nous étions très différentes.
























































Chapitre 2
Naïma


Voilà. Ca y est. Je suis arrivée cet-après-midi là dans mon plus grand rêve : partir d'Hawaï où je vivais l'enfer dans un orphelinat miteux où je n'apprenais quasiment rien à part encaisser les coups des professeurs et passer le balai depuis que mes chers parents étaient morts pour aller dans une famille d'accueil où je serais accueillie comme un être humain et non comme une certaine orpheline hawaïenne nommée Naïma.

En tout cas dès que j'avais aperçue la mère, mon cœur avait fait un bon. Bienveillante, chaleureuse, gentille, belle, affectueuse, ni trop vielle ni trop jeune, travailleuse, sérieuse mais drôle et surtout avec elle je ne m'attendais pas dès mon arrivée dans ma nouvelle maison à recevoir des coups et passer le balai intégralement, dans tout le logis de fond au comble jusqu'à la dernière miette de pain.

Et j'avais raison. En sortant de la voiture, en entrant dans une charmante maison jeune et proche de la plage, Mme Carboneria m'avait immédiatement proposé un chocolat chaud bien-chocolat-bien-chaud et présentée à sa fille.

Sa fille, justement : Sofia. Elle à l'air sortie exactement du même bain que sa mère, avec les mêmes traits de caractères, à un détail près : elle paraissait jalouse. Extrêmement jalouse. En tout cas, elle m'avait lancé un timide "bonjour" à mon arrivée. Pas de bise, pas d'enchenté, pas de poignée de main, pas de présentations, rien. Juste "bonjour". Contrairement à sa mère, qui elle avait crié comme une hystérique d'une voix très aigue : "BONJOURMATRESTRESTRESTRESCHERENAIMATUNEPEUXPASIMMAGINERCOMMEJESUISHEUREUSEDETERENCONTRER !"

Heureusement, elle n'avait soufflé mot de notre rencontre à Sofia. Cette dernière n'avait pas non plus trop l'air heureuse quand sa mère avait porté la discussion sur le partage de sa chambre. Même un léger grognement quasi-inaudible était sorti de sa sublime bouche pulpeuse.

Car Sofia était d'une beauté extrême. Des cheveux bruns à l'ombre, châtains foncés ailleurs et des reflets roux au coucher de soleil encadraient son visage parfaitement ovale et vierge de tout bouton. Elle avait des grands yeux d'un bleu foncé très étrange, un peu comme un océan parfaitement propre à l'heure bleu, juste avant la tombée de la nuit sur une peau mate et bronzée. Un petit nez, lisse, parfait. Sous ses yeux quelques tâches de rousseur presque invisibles ornaient ses joues. Son corps était parfait, sans énormément de poils et des muscles impressionnant pour son âge, qui était d'environ quatorze ans. En gros, c'était la beauté incarnée.

Je ne pouvais pas prétendre être moche, mais égaler sa beauté, je ne pouvais pas m'en vanter non plus. Trêve de petite pointe de jalousie puéril et immature. Je marchais à présent vers sa chambre, vers la chambre de Sofia, vers la chambre de celle qui ne me désirait pas.

- Alors, c'état comment, là-bas ? A Hawaï ?

Etonnée d'une question de la part de cette fille, je ne répondit pas tout de suite. Puis je réfléchi. Et répondis.

- J'étais dans un orphelinat où on "enseignait" les enfants en leur donnant des coups. Ca répond à ta question ?

Sans le vouloir, j'avais prononcé ma deuxième phrase assez sèchement.

Nous étions arrivées au seuil de la porte. Je la vis cligner des yeux, lentement. Puis elle mit sa bouche dans une position un peu "cul de poule". Ensuite elle partit très vite vers une grande armoire blanche coulissante incrustée dans le mur, l'ouvrit et en sortit presque immédiatement une housse de couette et une taie d'oreiller.

Sa chambre était impeccablement bien rangée.
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